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Kenza Hobass : « Il est important de rendre la politique plus accessible et pertinente pour les jeunes. »

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  Comme sa mère, Shireen Motala, Kenza Hobass a le social dans le sang. Jeune fille ayant sur la tête sur les épaules – qui est en voie de disparition dans notre monde – elle est de cette génération qui veut voir les choses bouger à Maurice. Kenza Hobass, vous êtes une adolescente engagée. Qu’est-ce qui explique votre intérêt pour le social ? Mon intérêt pour le social vient de ma maman. Elle m'a vraiment inspirée à m'impliquer dans des causes sociales. Elle a toujours été un modèle pour moi, et son engagement envers les autres m'a montré l'importance de faire une différence dans la société. Elle m'a transmis sa passion pour l'égalité et les droits de l'homme, et je suis reconnaissante de pouvoir suivre ses traces. J'ai été témoin de l'impact positif que des actions collectives peuvent avoir sur la société. Cela m'a motivée à m'impliquer davantage et à chercher des moyens de contribuer à des causes qui me tiennent à cœur. C'est incroyab

Marjorie Ayen : « Le bullying vécu est un traumatisme et qu’ils présentent des symptômes comme des cauchemars, des flashbacks et des trigger »

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  C’est un véritable fléau qui s’installe de plus en plus dans les environnements professionnels. Marjorie Ayen met le doigt sur un sujet tour à tour épineux et tabou dont certains y préfèrent ignorer l’existence. Il s’agit du bullying au travail. On a tendance à parler davantage de bullying à l’école, mais rarement au boulot. Alors que le bullying professionnel est une réalité. Pourquoi le bullying au travail est fort peu évoqué ? Le bullying professionnel est bel et bien une réalité. Cependant c’est un sujet délicat et tabou. Est-ce la honte qui incite les victimes à ne pas évoquer le bullying qu’elles subissent au travail ? La honte est en effet un facteur dissuasif. La victime peut se remettre en question et croire qu’elle mérite ce qui lui arrive. D’où ce sentiment de honte. Elle peut aussi éprouver de la honte, car elle est blessée dans sa dignité et aussi humiliée devant des collègues. Elle peut aussi être dure envers elle-même et être honteuse de se laisser malmener par

Bruno Dubarry : « L’agriculture agroécologique et son positionnement ‘circulaire’ est l’approche qui permet d’aborder le changement climatique et ses impacts avec des techniques »

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  L’ancien CEO de l’Association Mauritian Manufacturers (AMM) milite, aujourd’hui, du côté de la société, Le Vélo Vert. Alors qu’on assiste depuis quelques années à un match entre l’agriculture raisonnée et l’agriculture biologique, Bruno Dubarry, évoque une alternative plus séduisante, voire une technique plus verte, l’agriculture agroécologique. Bruno Dubarry, vous étiez président de l’AMM. Aujourd’hui, vous êtes responsable de la société, Le Vélo Vert. Comment s’est faite cette transition du secteur manufacturier local à l’agriculture ? Et pourquoi ce changement de carrière ? J’ai travaillé au sein de l’AMM six années dont quatre en tant que Chief Executive Officer.  J’occupe la présidence de l’association Le Vélo Vert et la direction de son programme EMBEROI III depuis le mois de mai 2022. Cette transition s’est faite de manière progressive après de multiples constats et plaidoyers qu’il m’a été possible de faire dans mon précédent poste, j’ai exprimé le besoin d’aller directemen

Zaakir Allam : « On est obligé de se réinventer et surtout ne pas avoir peur de tout recommencer. »

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Après une riche carrière en France, Zaakir Allam décide de rentrer au pays. Il se lance à corps perdu dans l’entrepreneuriat, avec son entreprise, Ecoating. Le jeune homme évoque son parcours professionnel, s’attarde sur son entreprise et livre ses pensées personnelles sur le besoin de retourner au bercail ou pas. Zaakir Allam, vous êtes un de ces jeunes mauriciens, qui après avoir exercé à l’étranger, a décidé retourner au bercail. Parlez-nous un peu plus de votre parcours professionnel à l’étranger.   Déjà, ri en à voir    avec ce que je fais aujourd’hui ! De base, je suis spécialisé dans le domaine de la finance notamment l’ingénierie financière (Licence en Economie, Master en Ing Financiere). J’ai entrepris mes études supérieures en France. Par ailleurs, j’ai eu la chance de travailler dans une ambiance dynamique à Paris où j’ai eu la chance d’avoir été exposé à diverses thématiques, soit l’investissement, la chimie dans les secteurs comme la construction, l’aéronautique, l’automob

Anne-Sophie Catherine : « Sur les réseaux sociaux, je demeure fidèle à moi-même. »

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Dans un monde où les fausses apparences règnent en maître, spécialement sur les réseaux sociaux, Anne-Sophie Catherine préfère miser sur sa spontanéité et sa bonne humeur. À la ville comme derrière les écrans, l’influenceuse demeure fidèle à sa personnalité espiègle. C’est sans doute principal de son succès. Anne-Sophie Catherine, je suis très heureuse de vous accueillir sur Parole à… Pour ceux/celles qui ne vous connaissent pas, qui êtes-vous ? Tout d’abord, je suis une jeune mère épanouie de 29 ans. J’affiche toujours un sourire contagieux et prône la positive attitude. Au niveau professionnel, on me connaît comme mannequin, mais aussi créatrice de contenus pour les réseaux sociaux. Justement, Anne-Sophie, vous êtes une vraie touche-à-touche, une femme polyvalente. D’où vient cette détermination ? En toute franchise, elle émane de mon fils. C’est mon socle. À sa naissance, un changement s’est opéré, je suis reprise en main. C’est ce qui m’a permis d’être la femme déterminée que

Deepak Ramsurrun : « Si vous étiez déjà un bosseur quand vous travailliez pour les autres, vous avez du potentiel pour entreprendre. »

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Il a connu de multiples carrières et du jour au lendemain, il a décidé de se lancer à son propre compte. Aujourd’hui, Deepak Ramsurrun est un entrepreneur comblé, qui nous conte ce besoin incessant de relever des défis professionnels, mais aussi de prouver qu’un professionnel a la capacité de tirer avantage des ses diverses expériences acquises en se lançant dans un tout nouveau secteur d’activité. Deepak Ramsurrun, vous avez longtemps évolué dans le domaine de la communication, aujourd’hui, vous vous trouvez dans un autre domaine. Parlez-nous de votre nouveau domaine professionnel. Au fait, ma motivation première dans mon parcours professionnel a toujours été de relever de nouveaux défis, d'opérer dans des secteurs d’innovation et de technologie ou encore de nouveaux services. J’ai eu l’occasion de travailler pendant une dizaine d'années dans le secteur audiovisuel d’abord dans le département de production de la MBC pour ensuite prendre le rôle de de journaliste/ animateur des